Le sport chez la femme



Le Prophète () n’a pas, en ce qui concerne le sport, négligé les femmes, sa biographie nous montre bien au contraire qu’il () était intéressé par cette question, comme par toutes les questions ayant trait aux femmes. Il n’y a pas de preuve plus forte de l’intérêt du Prophète () pour le sport des femmes que l’épisode durant lequel il () fit la course deux fois avec son épouse Aïcha, cette dernière le battit une fois et le Prophète () la battit une fois. 
Il faut savoir qu’à l’époque du Prophète () les femmes l’accompagnaient parfois au djihad, elles donnaient à boire aux combattants assoiffés, elles soignaient les malades et les blessés, certaines d’entre elles participaient même aux hostilités comme cela est arrivé lors de la bataille de Uhud où des femmes comme Umm ‘Ammâra, Aïcha ou Umm Salîm (Radhia Allahou Anhounna) prirent les armes ; il est certain que cette participation de ces femmes aux combats nécessitait de leur part de la légèreté, de la vitalité et de la force, ces qualités ne s’acquéraient évidemment pas en menant une vie faite d’apathie, de paresse ou d’excès alimentaire, mais elles étaient le fruit d’efforts intenses, d’entraînements intensifs et de la pratique assidu du sport.
De manière générale, la pratique du sport par la femme musulmane est une chose autorisée si cette dernière n’enfreint pas les préceptes de la Charia ; ainsi, lors de cette pratique, la femme doit absolument éviter de se mélanger avec des hommes, de découvrir les parties de son corps qui doivent rester cachées, de s’occuper de choses qui concernent exclusivement les hommes, de négliger ses obligations légales, notamment familiales, ou encore d’aller à l’encontre de sa nature féminine, comme par exemple en s’adonnant de manière exagérée à la musculation.

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